JOUR 9

29 janv. 2007

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En me levant, j’ai écouté Lords of Dogtown .
L'histoire dramatisée à la hollywood de trois pionniers du skateboard.
Le film m'a remémoré la furie que nous avions à en faire au secondaire. Nous ne vivions pratiquement que pour ça. Sans souçis, à part celui de "lander un shove-it kickflip". Sans travail, ni responsabilités, ni cancer.

Moi à 16 ans...
( j'ai jamais été très bon en freestyle )

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le sentiment de surfer une rue nouvellement ashphaltée
le bruit des roues qui tournent à toute vitesse
le désir de rester jeune pour toujours
avec l'adrénaline qui boue

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Comme de faite, un des jeunes se trouvent à avoir une tumeur.
C’est à la mode le cancer on dirait.
Ou peut-être que je le remarques plus maintenant parce que ça me touche plus personellement. Pas que j'étais pas conscient de son existence, mais on se dit toujours que c'est pour les autres...

... À quand le téléthon pour le cancer ?

À la fin du film. il y avait la typique conclusion d'histoires vraies, avec des arrêts sur images avec quelques lignes sur leur futur. Je me suis projeté dans le futur de la même façon. J'aimerais aussi avoir une vie de grands accomplissements, étant le survivant de ma mère. .. J'aurais aimer qu'elle soit là pour voir ce que je serai en mesure de faire... grâce à elle.

J'aurais aimer qu'elle voit mes enfants... si j'en ai. ( Temps conditionnel )
J'en veut au moins deux je penses... ( Temps présent )


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Voici ce qui m'a donner l'idée du titre du projet/blog. C'est d'occasion.

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C'est enrageant de voir comment notre gouvernement gère son argent.
Aller faire la guerre à place d'essayer de sauver la planète et les gens qui y vivent.
Au moins c'est rassurant de voir que l'hiver est là.
Je trouves aussi que ça fit pas mal avec mon mood général.

Dans les premiers jours, on parlait de la qualité des soins de santé versus les efforts du gouvernement à gérer notre argent avec mon oncle et ma tante Jacques et Cécile Paquet. On en est venu à parler de la fameuse banane qui flotte par dessus du Texas. ( Étant donné que c'est un projet qui a été très médiatisé, et donc connu de beaucoup.
Dans un tel contexte de conversation, c'est difficile de légitimer l'utilision de tant d'argent pour l'art. Surtout qu'il y a des gens ici qui meurs de faim ... ou du cancer.
Est-ce que c'est un raison pour arrêter d'en faire ? non. au contraire.

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. c-e-s-t-e-m-p-s---ci .

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J’ai l’impression que ma vie flotte. J’ai dû presque tout arrêter pour être en mesure de bien vivre cette tragédie injuste. Je n’ai pas vraiment d’emprise sur ce qui se passe. Je dois regarder le temps passer en essayant d’en profiter le plus, mais je me sens prisonnier de l'attente. Bien que je sois ici volontairement et que je ne regrettes rien.
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Quand il entre dans la chambre, ils mettent un masque de joie ... pour la rendre heureuse.
En allant fumer avec ma tante Martine qui n'a cesser de dire des niaiseries depuis mon arrivée et me taquiner. Je lui avoue avoir trouvée ma tante Francine extrèmement souriante et radiante, contrairement aux dernières visites. Martine m'explique que ce n'est que les apparences... et qu'ils font un peu leur clowns pour la faire sourire... Pendant que c'est encore possible.

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Son amie Danièle Paiment de Montréal est revenue la voir même malgré sa fin de bronchite.
Elle porte un masque question de ne pas prendre la chance de lui refiler autre chose.
Je suis content quand elle est là. Elle est très positive et apporte vraiment une autre dynamique qu’à l’habitude.


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Ma tante Francine se proposa pour me faire un lift pour de retour. J'ai failli dire non parce que j'avais l'intention de filmer en revenant dans l'autobus pour mon blog // étant donné le froid dehors, j'ai accepté// et je me suis quand même essayé //

// mais ça donnait vraiment pas ce que je voulais... demain peut-être..